mardi 3 juillet 2012

Dragon BLANC SUR NOIR, TRACES DE VERT

























Oh lala, comme tu as l'air petite les pieds dans la maroufle ! Dis-donc, en fait de flemme, tu te prépares à ton Radeau de la Méduse ? (si tu veux je t'aiderai en venant peindre la petite voile à l'horizon...)  C'est toi qui as tendu le châssis ? Tu as des bassines de peinture, des balais ? Tu as fait des esquisses ? Tu improvises ? Est-ce que tu as l'angoisse de la toile-marouflée-400x300 blanche ? Combien de centaines de lapins a-t-il fallu dépecer pour encoller ta toile ? Est-ce que tu vas te laisser pousser les ailes pour peindre au milieu sans marcher dans la peinture ? Est-ce que ça va passer dans le couloir de Prodromus ? Toutes ces questions que je me pose...

Tu as raison, il ne faut pas se laisser impressionner, après tout si c'est raté tu balances et tu en tends un autre, d'ailleurs qu'est-ce que c'est ? même pas un demi-Guernica... (mes dragons font 8cm d'arête — je précise que c'est toi qui as fixé la taille, peut-être parce que les cubes en chêne de 8m d'arête sont un peu lourds pour toi, je ne sais pas... tsss tsss...)

Trève de plaisanteries, est-ce qu'on va voir pousser ta grosse machine jour après jour sur le blog ? Ca serait vraiment bien. Je m'installe devant l'écran et je ne bouge plus, je veux voir ça. Et en plus ça fera un document historique. Tu t'en occupes ?

Les hélices qui tournent au plafond pour apporter du vent : non, vraiment je ne vois pas... Un radiateur ? un vélomoteur ?
Repose-toi, Iris. Demain tu as douze mètres carrés à couvrir... A moins que tu ne commences par broyer ton encre, pendant une trentaine de semaines ?

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